La Cimenterie de Gabès, dont les activités sont paralysées depuis plusieurs jours par des sit-inneurs, reprendra-t-elle ses activités dans les prochains jours ?


C’est, en tout cas, ce qu’a promis le ministre de l’Industrie et du Commerce, Mohamed Lamine Chakhari, à Sergio Martins, président de Secil, qui est venu lui exprimer ses préoccupations face aux arrêts de travail intempestifs dans cette usine, acquise par le groupe cimentier portugais, en 1998.

M. Martins, qui a été reçu, jeudi, au siège du département de l’Industrie, avec une délégation de la Société des ciments de Gabès, a indiqué que son groupe a investi en Tunisie, au cours des 11 dernières années, quelque 700 millions de dinars. Le troisième broyeur installé récemment dans la Cimenterie de Gabès, aurait coûté 100 millions de dinars à l’entreprise qui vise à augmenter sa capacité de production de ciment.

L’homme d’affaires portugais a formulé l’espoir que «la cimenterie de Gabès redémarre dans les meilleures conditions pour que le secteur cimentier retrouve sa croissance».

M. Chakhari a dit à la délégation que «le gouvernement est en train d’agir pour débloquer la situation et assurer la reprise du travail dans les divers pôles de production industrielle et énergétique, indiquant que les efforts sont menés afin que la Cimenterie de Gabès reprenne ses activités d’ici quelques jours».

I. B. (avec Tap).