Hammamet abritera les 12 et 13 janvier prochain un rassemblement intitulé « la Croissance commune Tuniso-Turco-Libyenne des hommes d’affaires».
L’objectif de ce rassemblement : tisser des relations tripartites entre les investisseurs tunisiens et leurs homologues turcs et libyens.
Ils seront 60 hommes d’affaires turcs des secteurs essentiellement industriels. Les entreprises de travaux publics seront fort présentes ; mais ce sont celles du secteur des énergies ainsi que des industries des pièces de rechange, du textile, de l’électroménager et l’électronique, de l’agroalimentaire, des matériels paramédicaux qui seront les plus représentées.
Pour cette manifestation organisée par l’association NamaaTouness, une centaine d’hommes d’affaires seront présents, et on s’attend à l’arrivée d’un intéressant nombre d’entrepreneurs libyens.
En réalité, l’affluence des hommes d’affaires libyens est facile à constater. La dernière réunion en date organisée cette semaine au siège de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica) en a témoigné. Bien qu’elle soit l’une des rares jusqu’à présent, c’était une occasion pour débattre entre entrepreneurs dans le secteur des travaux publics et du bâtiment.
Cette réunion a connu une très intéressante participation d’hommes d’affaires libyens qui ont ouvertement manifesté l’intérêt à voir naître des partenariats avec leurs homologues tunisiens.
Il faudrait peut-être bien attendre les Turcs, les Allemands et les autres passer au-dessous de nos têtes pour qu’on puisse s’en rendre compte. Il semble échapper à beaucoup que nos voisins libyens ne sont pas dupes, comme on pourrait le croire. Alors qu’en business, l’attente est la pire des décisions, beaucoup de nos hommes d’affaires, eux, sont en train de s’amuser à essayer le «burnous»!
Aya Chedi