Les produits de la pêche devront rapporter 300 millions de dinars (MD) en 2011, contre 226 MD en 2010, soit une augmentation de 30%.


Dans un communiqué, le ministère de l’Agriculture et de l’Environnement rappelle que la Tunisie produit 100.000 tonnes par an de produits de pêche.

Le secteur emploie environ 53.000 personnes, opérant sur 11.500 embarcations, dont 90% sont de très petite taille.

Haro sur les mauvais pêcheurs !

Par ailleurs, les professionnels du secteur, réunis vendredi à Tunis, ont insisté sur la nécessité pour l'ensemble des intervenants du secteur aquacole et de la pêche (marins-pêcheurs, équipementiers exerçant sur le littoral et autres...) de «respecter les lois régissant les diverses activités de pêche».

Les participants ont appelé à «punir toute infraction et toute pratique portant atteinte aux richesses halieutiques du pays telles que la pêche à la traîne et la pêche à la seine». «La loi va être appliquée avec rigueur et impartialité», ont-ils encore prévenu.

Le département de l’agriculture a fait savoir, dans un communiqué, qu'une évaluation scientifique du système de repos biologique de 3 mois, appliqué depuis 2009, va avoir lieu en concertation avec les professionnels et les chercheurs.

Sur un autre plan, les participants à la rencontre de vendredi ont appelé à «défendre et augmenter le quota de pêche du thon rouge de la Tunisie».

La Tunisie est liée à d’autres Etats membres par des conventions internationales régissant la saisonnalité de pêche du thon rouge. Ces conventions visent à réduire la pression sur cette espèce surexploitée et de la préserver en organisant sa pêche dans les divers pays.

Un coup de pouce pour l’aquaculture

Evoquant les activités d’aquaculture, les intervenants ont indiqué que la principale entrave à l’implantation de projets privés de pisciculture en Tunisie demeure «la complexité des procédures administratives».

En Tunisie, le vrai démarrage de l’activité d’aquaculture remonte à 2006. Le pays compte seulement 21 projets aquacoles (élevage de poissons en cages flottantes).

Cette activité assure une production d’environ 6.100 tonnes de poissons par an. La stratégie de promotion de cette activité table sur un volume de 15.000 tonnes à l’horizon 2016.

I. B. (avec Tap).