Loin d’être échaudé par les grèves et les sit-in, le groupe énergétique britannique continuera de prospecter de nouvelles opportunités en Tunisie.


C’est ce qu’a déclaré mardi lors de sa rencontre à la Kasbah avec Hamadi Jebali, chef du Gouvernement, Sami Skander, vice-président exécutif et directeur de management pour l’Afrique, le Moyen Orient et l’Asie du groupe British Gas. Non seulement British Gas n’a jamais eu l’intention de fermer ses portes, mais compte, selon M. Skander, prospecter «de nouvelles opportunités et développer le secteur. Bien que le phénomène des sit-in et des grèves soit gênant, le groupe ne quittera pas le pays pour autant».

Les sit-in externes ont nui au groupe

M. Skander a notamment affirmé à l’agence Tap : «Nous avons été rassurés par le Premier ministre, qui a affirmé que la Tunisie demeurait un pays propice à l’investissement et aux affaires».

Le vice-président de BG a aussi précisé que «la vocation principale du groupe est la production et l’approvisionnement du pays en gaz et non pas la création d’emplois. D’ailleurs, malgré les évènements qui ont marqué le pays, le groupe n’a pas arrêté ses activités durant les 12 derniers mois», a-t-il rappelé. Et d’indiquer que «les employés du groupe n’ont pas observé de grèves, ni de sit-in. Les personnes qui protestaient devant les locaux de BG n’appartenaient pas aux filiales du groupe».

Le responsable de BG Group a, par ailleurs, avancé, lors d’une autre rencontre avec le ministre de l’Industrie et du Commerce, Mohamed Lamine Chakhari, que «les problèmes rencontrés au niveau de l’unité de Sfax ne sont que passagers et ils peuvent être résolus grâce à la mobilisation des efforts des différentes parties».

Quant aux sit-in devant l’unité, selon M. Skander, il s’agit des habitants de la localité de Nagta à Sfax, qui empêchent les techniciens du groupe d’accéder à la station pour entreprendre des travaux de maintenance.

Le ministre de l’Industrie et du Commerce a annoncé que le gouvernement est en train de «traiter les problèmes inhérents à certaines zones de tension, pour permettre aux unités de production de reprendre leurs activités».

British Gas est implanté en Tunisie depuis 1995. Le groupe a investi jusqu’aujourd’hui 3,7 milliards de dollars dans ses différents sites de production, assure 60% de la production gazière du pays et emploie plus de 1.000 personnes (permanentes et contractuelles).

Source: Tap.