Selon Simon Gray, directeur du département Maghreb de la banque mondiale (BM), les difficultés actuelles de la Tunisie sont «naturelles», eu égard aux profondes mutations dans le pays.
Simon Gray a fait part de sa satisfaction des nouvelles orientations et des réformes qui seront entreprises au sein du ministère du Développement régional et de la Planification. Le directeur du département Maghreb de la Banque mondiale (BM) a souligné également la volonté de la BM de contribuer à apporter son soutien financier ou technique à la Tunisie pour assurer le succès de ces réformes.
Simon Grey qui était accompagné d’une délégation de la BM a expliqué, lors de sa rencontre, mercredi matin, à Tunis, avec le ministre du Développement régional et de la Planification, Jameleddine Gharbi, que cette visite reflète tout l’intérêt que la Banque porte à la réussite de la transition en Tunisie, dans les domaines politique, économique et social. Il a qualifié de «naturelles» les difficultés que connaît la Tunisie, à la lumière des profondes mutations politiques et économiques opérées dans le pays et de la conjoncture mondiale difficile. Pour surmonter ces difficultés, il faudrait concevoir des programmes bien ciblés dans le court et le moyen terme, a souligné le directeur régional de la BM, réaffirmant la disposition à soutenir la Tunisie, au cours de la prochaine étape.
La réunion a été consacrée à l’examen des programmes de coopération avec la BM, dans le domaine du développement régional et des mécanismes pouvant être exploités, au cours de la prochaine période, pour consolider les relations de coopération établies, conformément aux objectifs tracés et aux priorités de développement.
Parmi ces priorités, précise le ministre, l’instauration de la bonne gouvernance, le partenariat en matière de développement, l’emploi, l’équilibre régional, la compétitivité de l’économie et des entreprises, et la réduction de la pauvreté.
La rencontre, qui s’est déroulée en présence du secrétaire d’Etat chargé de la Planification, Lamine Doghri, et des cadres du ministère, a, en outre, permis d’évoquer les nouvelles approches de décentralisation de l’action de développement et les réformes programmées dans les domaines de la formation et des statistiques.
Source : Tap.