La première livraison en phosphate et dérivés vers la Libye s’est effectuée, mardi, via le poste frontalier Ras Jedir. Après avoir payé le droit du transit.


Les premiers camions libyens chargés de dérivés de phosphate, qui ont été empêchés par le ministère du Commerce et de l’Industrie, ont pris, mardi, le chemin du retour. Ces camions n’ont pu passer qu’après avoir payé 200 dinars pour chaque tonne de phosphate.

Selon le directeur régional du commerce à Medenine, Hamadi Zghal, «l'exportation du phosphate et dérivés est soumise à des mesures particulières, ce qu'ignorent les chauffeurs de ces camions», a-t-il dit à l’agence Tap. Et de rappeler que la décision du ministère du Commerce ne s'applique qu'à ces camions.

Le 26 janvier, des camions libyens ont tenté de franchir la frontière tunisienne chargés de dérivés du phosphate, sans faire de déclaration en douane.

La décision interdisant le passage de ces camions vers la Libye a provoqué beaucoup de remous dans cette zone frontalière. Quatre jours après, les conducteurs des camions se sont soumis à la loi et ont payé le droit du transit. Le 31 janvier, ils ont été autorisés à prendre la route vers la Libye.

I. B.