Perturbation dans l’approvisionnement en médicaments fabriqués localement et pénurie dans 6 catégories de médicaments importés. Appel à la rationalisation !
Les médicaments fabriqués en Tunisie et destinés à traiter des maladies saisonnières ont connu un pic de consommation en janvier et début février. Ce qui a provoqué des perturbations dans l’approvisionnement des pharmacies.
Ces perturbations sont dues à l’augmentation de la demande au niveau des médicaments génériques, ainsi qu'à l'exportation en contrebande vers la Libye et l'Algérie.
C’est ce qu’ont affirmé des responsables de l’Observatoire national de médicaments, mercredi, à Tunis, lors d’une conférence de presse en présence d’Abdellatif Mekki, ministre de la Santé. Et d’appeler à la rationalisation de la consommation et à la lutte contre le trafic illicite.
Les conflits sociaux ont aussi affecté le secteur
Sur un autre plan, les responsables de l’Observatoire ont rappelé que les conflits sociaux dans certains laboratoires ont contribué à la perturbation du marché et aux manques observés au niveau de certains médicaments, en plus du monopole exercé par des fournisseurs de certaines catégories de médicaments.
91 médicaments importés ont été remplacés, depuis juillet 2011, par des médicaments génériques, 30% moins cher, sachant que le coût de compensation de ces médicaments est estimé à 10 millions de dinars par an. L'Observatoire national des médicaments a rappelé aussi que les grèves et mouvements sociaux qui se sont poursuivis durant des mois dans les laboratoires Adwya, à la Marsa, Opalia et Galpharma, à Sfax, ont notamment provoqué la pénurie de plusieurs médicaments.
Y a-t-il des réserves ?
D'autre part, le marché enregistre un manque de six catégories de médicaments importés, sur un total de 2033 importés par la Pharmacie centrale de Tunisie (Pct).
Il s'agit notamment d'anti-inflammatoires, de crèmes anesthésiantes, de pommades ophtalmiques, de médicaments pour traiter l'épilepsie et la sclérose en plaques, ainsi que des analgésiques.
Tous ces médicaments ont leurs équivalents fabriqués localement, alors qu'aucune perturbation n'a marqué le marché des médicaments pour les maladies chroniques.
Et la situation financière du Pct, M. le Pdg ? Selon Lamine Moulahi, l'établissement dispose de réserves de trois mois, pour une valeur de 250 millions de dinars et il a réussi à assainir la situation financière et à retrouver la confiance de ses fournisseurs.
C’est bon à savoir en cette période de morosité économique et sociale.
I. B. (avec Tap)
Tunisie. Les causes de pénurie de certains médicaments
Perturbation dans l’approvisionnement en médicaments fabriqués localement et pénurie dans 6 catégories de médicaments importés. Appel à la rationalisation!
Les médicaments fabriqués en Tunisie et destinés à traiter des maladies saisonnières ont connu un pic en janvier et début février. Ce qui a provoqué des perturbations dans l’approvisionnement des pharmacies.
Ces perturbations sont dues à l’augmentation de la demande au niveau des médicaments génériques, ainsi qu'à l'exportation en contrebande vers la Libye et l'Algérie.
C’est ce qu’ont affirmé des responsables de l’Observatoire national de médicaments, mercredi, à Tunis, lors d’une conférence de presse en présence d’Abdellatif Mekki, ministre de la Santé. Et d’appeler à la rationalisation de la consommation et à la lutte contre le trafic illicite.
Les conflits sociaux ont aussi affecté le secteur
Sur un autre plan, les responsables de l’Observatoire ont rappelé que les conflits sociaux dans certains laboratoires ont contribué à la perturbation du marché et aux manques observés au niveau de certains médicaments, en plus du monopole exercé par des fournisseurs de certaines catégories de médicaments.
91 médicaments importés ont été remplacés, depuis juillet 2011, par des médicaments génériques, 30% moins cher, sachant que le coût de compensation de ces médicaments est estimé à 10 millions de dinars par an. L'Observatoire national des médicaments a rappelé aussi que les grèves et mouvements sociaux qui se sont poursuivis durant des mois dans les laboratoires Adwya, à la Marsa, Opalia et Galpharma, à Sfax, ont notamment provoqué la pénurie de plusieurs médicaments.
Y a-t-il des réserves?
D'autre part, le marché enregistre un manque de six catégories de médicaments importés, sur un total de 2033 importées par la Pharmacie centrale de Tunisie (Pct).
Il s'agit notamment d'anti-inflammatoires, de crèmes anesthésiantes, de pommades ophtalmiques, de médicaments pour traiter l'épilepsie et la sclérose en plaques, ainsi que des analgésiques.
Tous ces médicaments ont leurs équivalents fabriqués localement, alors qu'aucune perturbation n'a marqué le marché des médicaments pour les maladies chroniques.
Et la situation financière du Pct M. le Pdg? Selon Lamine Moulahi, l'établissement dispose de réserves de trois mois, pour une valeur de 250 millions de dinars et il a réussi à assainir la situation financière et à retrouver la confiance de ses fournisseurs.
C’est bon à savoir en cette période de morosité économique et sociale.
I. B. (avec Tap)
