Contre le d de plus en plus en berne, un effort national de lutte contre les hausses de prix s’impose. Et le consommateur est le premier à le faire.
C’est le ministère de l’Industrie et du Commerce (département du commerce et de l’artisanat) qui a lancé, dans un communiqué, jeudi, un appel à tous les producteurs, commerçants et fournisseurs de services à participer à l’effort national visant à lutter contre les hausses des prix. Et de mettre l’accent sur l’importance de maîtriser davantage les coûts de production et de distribution, à part le respect des lois, de l’activité commerciale, notamment les prix, la compétitivité et la protection du consommateur, appelée à jouer pleinement son rôle de régulateur.
Lutter contre le banditisme commercial
Le communiqué souligne que le département a déjà mis en place des opérations de contrôle économique, après l’amélioration de la situation sécuritaire dans le pays. Et d’ajouter que les services concernés sanctionneront tous les dépassements dans le cadre des lois en vigueur.
«Nous œuvrons pour améliorer le niveau de l’offre, à travers l’importation ou le renforcement de la production des produits agricoles (viandes rouges et blanches, œufs et légumes)», lit-on dans le même communiqué. Qui précise que cette démarche «permettra de garantir l’équilibre de l’offre et de la demande et la stabilité des prix, l’ultime objectif étant de préserver le pouvoir d’achat du consommateur et la transparence des transactions commerciales».
Le ministère rappelle aussi «les efforts déployés par les différents services de contrôle concernés par la lutte contre la contrebande des produits subventionnés ou consacrés à l’approvisionnement du marché intérieur».
I. B. (avec Tap)