Le ministère de la Gouvernance et de la Lutte contre la corruption va axer ses activités sur la lutte contre la corruption dans le domaine des appels d’offres publics.


C’est ce qu’a annoncé Abderrahman Ladgham, le détenteur du poste, qui participait, mardi à la Maison de l’Entreprise, à une table-ronde sur «la lutte contre la corruption : bilan d’une année», organisée par l’Institut arabe des chefs d’entreprises (Iace) en collaboration avec le Centre tunisien de gouvernance d’entreprises (Ctge) et le Réseau national de la lutte contre la corruption (Rnlcc).

Les participants à la table-ronde ont appelé à activer les structures chargées de la lutte contre la corruption en Tunisie, à accélérer le rythme de leur travail et à mieux coordonner leurs activités dans le cadre d’un système unique.

Abderrahman Ladgham, ministre de la Gouvernance et la Lutte contre la corruption, a souligné, dans ce cadre, que son département œuvre, essentiellement, à lutter contre la corruption dans le domaine des appels d’offres publics et pour le recouvrement des biens pillés à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

Cette rencontre vise l’établissement du bilan d’une année d’un travail mené par plusieurs organisations créées après la révolution, pour examiner les dossiers de la corruption à l’instar de la Commission nationale d’investigation sur les faits de malversation et de corruption (Cnicm), la Commission de confiscation et les institutions de contrôle œuvrant au sein des ministères et des entreprises.

Le bilan ne mentionne pas de nouvelles données sur les dossiers de corruption, à l’exception de ceux déjà diffusés par la Cnicm (près de 11.000 dossiers dont 6.000 ont été examinés et 400 transférés à la justice, lesquels ont permis de suivre près de 1.200 personnes).

Néji Baccouche, membre de la Cnicm, a indiqué que la commission dont l’activité est actuellement gelée en raison du décès de son président, feu Abdelfattah Amor, alors que le décret-loi N°120 daté de 2011, portant création de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlc), n’est pas encore entré en vigueur ce qui empêche d’ouvrir, jusqu’à présent, 6.000 dossiers de corruption.

Source : Tap.