Les inondations ayant touché le nord et le nord-ouest du pays n’ont pas eu d’impact sur le rythme d'approvisionnement du marché en produits agricoles.
Lors de la rencontre avec les médias vendredi au Premier ministère, Habib Dimassi, directeur général de la concurrence et des recherches économiques a indiqué que l’approvisionnement du marché s’est déroulé normalement.
Les artichauts vont manquer
Le marché de gros, selon lui, n’a pas manqué de produits de première nécessité. Et d’ajouter qu’au sujet de «l'approvisionnement du marché en pomme de terre, notamment, suite aux inondations qui ont envahi Bousalem (nord-ouest), l'une des principales régions productrices de pomme de terre, le ministère de l'Agriculture va diagnostiquer la situation et évaluer les dégâts générés par les dernières inondations».
M. Dimassi s’est voulu cependant rassurant en indiquant que le stock actuel répond aux besoins du marché et que l'importation de pommes de terre n'est pas envisageable en ce moment.
N’empêche, le responsable a estimé que les dernières inondations auront un impact sur le rythme de production des artichauts, notamment, dans les régions de Jedaida (gouvernorat de Manouba).
Baisse de prix de certains produits
Il a rappelé les mesures décidées par le ministère du Commerce et de l’Artisanat avec la concertation des professionnels du métier pour réduire la marge bénéficiaire notamment dans des grandes surfaces sur certains produits de base, viande de volaille, légumes et fruits.
L'application de ces réductions de la part des professionnels fait, actuellement, l'objet de contrôle de la part du ministère du Commerce.
En ce qui concerne l'approvisionnement du marché en viandes rouges, M. Dimassi a indiqué qu'il sera procédé à l'importation de viandes congelées, relevant que le ministère du Commerce a décidé des mesures visant à faire bénéficier les importateurs de plusieurs avantages fiscaux et douaniers. Au sujet de l'exportation anarchique vers la Libye, le responsable a annoncé qu'il a été convenu avec la partie libyenne d'identifier ses besoins en produits agricoles tunisiens afin de les intégrer dans le système de production national et partant de programmer leur exportation de manière légale.
Source : Tap.