La production quotidienne de pétrole brut vient de passer de 65.000 barils en janvier à 73.000 en février. Soit une hausse de 8.000 barils.
Lors d’une conférence de presse, samedi à Tunis, Khaled Kaddour, directeur général de l’Energie au ministère de l’Industrie, a précisé que cette hausse ne manquera pas de consolider la production d’hydrocarbures (pétrole, gaz, Gpl) «qui devra atteindre, au cours de l’année 2012, 6,74 millions de tonnes équivalent pétrole (Tep). En 2011, la production nationale d’hydrocarbures (6,42 millions de Tep) a régressé de 9%, par rapport à 2010», a-t-il indiqué. Et d’ajouter que la demande intérieure de produits pétroliers et de gaz naturel, a baissé respectivement de 6% et 2%, au cours de la même période. Le responsable a notamment précisé, que des travaux de prospection seront lancés dans 24 nouveaux sites et que les efforts seront axés sur l’exploitation des petits et moyens gisements afin de consolider la production de pétrole.
Y aura-t-il du pétrole à Kairouan ?
M. Kaddour qui a rappelé que les gisements d’El Borma et d’Achtart assurent 50% de la production nationale, a parlé du «gisement pétrolier de Kairouan» dont les estimations ne seront validées qu’après le forage des puits de prospection et l’extraction du produit.
Si ces réserves potentielles sont prouvées, le ministère de l’Industrie l’annoncera officiellement, a-t-il précisé. Des investissements de l’ordre de 2.597 millions de dinars (MD) seront consacrés au secteur des hydrocarbures en 2012, contre 1.399 MD en 2011.
Taoufik Ben Dali, directeur général de la Société tunisienne des industries de raffinage (Stir) a, pour sa part, indiqué que la Tunisie pourrait importer, au cours de 2012, 300.000 tonnes de gaz de pétrole liquéfié (Gpl), 300.000 tonnes d’essence et 1 million de tonnes de gasoil. 600.000 Tep de la production nationale de pétrole qui a atteint, en 2011, 3,29 millions de Tep, sont raffinées localement et le reste est exporté, a-t-il ajouté.
Source : Tap.