Après la chute de neige, les inondations et les glissements de terrains en février au nord-ouest du pays, l’heure est à la préservation des terres agricoles.


En visite, samedi, dans la région de Jendouba, le ministre de l’Agriculture, Mohamed Ben Salem, a pris connaissance des travaux de maintenance des canalisations des eaux d’irrigation endommagées par l’inondation de l’oued Tibar (zone de Badrouna) et dont les coûts s’élèvent à 25.000 dinars.

M. Ben Salem s’est, par ailleurs, enquis du programme d’intervention dans la zone de Ouled Arfa, qui a subi des dégâts suite aux dernières inondations.

Ce programme comporte un projet de drainage des eaux dans la zone pour préserver les terres agricoles submergées par les eaux, améliorer la productivité des terres de céréales et protéger les cités contre les déversements d’eaux.

Le coût de ce projet est estimé à 270.00 dinars.

En dessous des estimations

Un nombre d’habitants de la zone ont appelé le ministre de l’Agriculture à trouver une solution au problème qui se pose dans la région de l’Oued Slimni, ainsi que l’aménagement des pistes agricoles et la création d’un périmètre irrigué.

Le ministre s’est réuni, en séance de travail, avec un nombre d’agriculteurs et de représentants de l’organisation agricole dans la région. Les agriculteurs ont formulé, à cette occasion, leurs préoccupations, dont l’augmentation des coûts de production, auxquels s’ajoutent les dégâts causés par les inondations et l’endettement provenant de l’utilisation des eaux d’irrigation.

Ils ont suggéré, dans le même cadre, la création d’un département marketing au ministère de l’Agriculture, la révision des systèmes agricoles et de l’échelle de la tarification des blés, en plus de la création de structures agricoles professionnelles.

Le ministre de l’Agriculture a souligné que la production agricole dans la région de Jendouba est inférieure aux estimations.

Nul n’échappe au paiement de ses dettes

Selon le ministre de l’Agriculture, la production agricole doit s’améliorer moyennant l’élaboration de législations permettant de créer des mutuelles de services en tant que fondement principal du développement du système agricole assurant le développement du système agricole et un meilleur suivi du ministère.

En ce qui concerne l’endettement du à l’utilisation des eaux d’irrigation, le ministre a dit que «nul ne peut échapper au payement de ses dettes, l’objectif étant de préserver la pérennité des équilibres des systèmes agricoles».

I.B. avec Tap.