Un workshop s’est tenu, jeudi à Tunis, consacré aux moyens et aux solutions pour impulser l’employabilité des jeunes. Les travaux devraient aboutir à un ‘‘Livre blanc des étudiants pour l’emploi’’.


 

Ce document, qui sera la synthèse d’une réflexion d’experts, de responsables et d’étudiants, devra être présenté aux membres de l’Assemblée constituante.

Le workshop sur le thème : «Plan de guerre des étudiants pour l'emploi», était organisé par l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica).

Trois sujets principaux ont étés discutés par les participants : «La politique de l’emploi et de la formation», «la réforme de l’enseignement supérieur» et «le développement régional».

Le premier atelier, qui a porté sur «la Politique de l’emploi et de la formation», était animé par Saïd Aïdi, ancien ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Les participants étaient unanimes à dire que «l’avenir semble encore flou» et à suggérer l’établissement de passerelles entre la formation académique et la formation professionnelle, l’encouragement de l’investissement dans les régions et la création de nouvelles entreprises, afin d’impulser la création d’emplois, surtout pour les diplômés de l’enseignement supérieur.

«Des réformes structurelles s’imposent pour assurer le redémarrage de l’économie et l’accélération de la croissance», a estimé Said Aidi, notant que l’investissement est tributaire de la garantie des conditions de stabilité et de sécurité, et appelant les jeunes à exercer une «pression positive» pour opérer les changements souhaités.

Hédi Belghith, expert en emploi et formation, a, pour sa part, plaidé pour l’auto-emploi et appelé les étudiants à créer leurs propres projets et à ne pas attendre de trouver un emploi dans la fonction publique.

Imen Djebbi (avec Tap).