C’est le moins que l’on puisse dire, puisque ce texte ne donne pas des signaux rassurants à l’opinion publique, notamment dans les régions intérieures, longtemps oubliées des planificateurs de la capitale.


La commission des finances, de la planification et du développement de l’Assemblée nationale constituante (Anc), a examiné, jeudi, au Bardo, le projet de loi de finances complémentaire de l’exercice 2012.

Un rapport des membres de la commission à propos des réflexions sur cette loi sera présenté, ultérieurement, lors d’une séance plénière à l’Anc, a fait remarquer Walid Bannani, député de la Constituante et membre de la commission (Parti Ennahdha).

M. Bennani estime que la loi de finances complémentaire doit «donner des signaux rassurants à l’opinion publique, notamment dans les régions».

Il a fait remarquer, sur un autre plan, que l’accord (au sein de la commission) concernant l’audition du ministre des Finances et des ministres du Développement régional, de l’Equipement, de l’Agriculture et de l’Emploi «permettra à la commission de prendre connaissance et d’évaluer les critères adoptés pour la répartition du budget consacré au développement régional dans le cadre du programme du gouvernement pour la prochaine étape».

Kheira Essghiri (Parti Ennahdha) s’est dite «déçue», pour sa part, des dispositions de la loi de finances complémentaire et du programme économique du gouvernement. Car, a-t-elle dit, ils «ne répondent pas aux aspirations des habitants des régions intérieures en ce qui concerne leurs droits au développement».

Ce point de vue est exprimé par plusieurs experts qui ne trouvent pas, dans les deux textes, des engagements lairs en faveur du développement et de la relance de la machine économique dans les régions.

I. B. (avec Tap).