La Tunisie a perdu 15 positions dans le ‘‘Network Readiness Index’’ (l’indice d’adaptabilité des réseaux), par rapport son classement précédent. Elle est désormais 50e mondiale. Au beau milieu du tableau. Peut mieux faire...
Le classement est apparu dans le rapport global sur les technologies de l’information pour l’année 2012, intitulé «vivre dans un monde hyper-connecté» et élaboré par le Forum économique mondial et Insead Business School.
Selon ce classement, les pays de la région Afrique du Nord, ont presque tous chuté. L’Egypte recule de 5 positions à la 97e position, le Maroc de 8 positions, à la 91e position et l’Algérie d’une seule position pour être 118e mondiale.
Les pays du Golfe tirent leur épingle du jeu en occupant des positions meilleures. On trouve le Bahreïn 27e, suivi par le Qatar 28e, les Emirats Arabes Unis 30e, et puis l’Arabie Saoudite et Oman respectivement 34e et 40e.
«La numérisation a contribué à hauteur de 27 milliards de dollars dans la croissance économique dans la région Mena entre 2007 et 2010, et a créé 1.3 million d’emploi au cours de cette même période», indique Karim Sabbagh directeur de communication chez Booz and Compagny, une compagnie basée à Dubaï. Selon cet expert, la régression au classement des pays de la zone revient essentiellement à l’amélioration du niveau des autres pays concernés par l’étude.
‘‘Networked Readiness Index’’, est un indice défini en fonction de la place, l’usage et le bénéfice que peut tirer un pays des technologies de l’information et des communications. Cet indice prend en compte une centaine de pays (133 en 2009-2010) et permet d’établir un classement mondial.
Aya Chedi