Avec un montant global de 440,6 millions de dinars (MD), l’investissement direct étranger en Tunisie a augmenté de 30,2% au terme du 1er trimestre 2012, par rapport à la même période de 2011.


Cependant, comparé à la même période de l’année 2010 (475,6 MD), l’Ide a baissé de 7,4%, indiquent les dernières statistiques publiées par l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (Fipa).

De janvier à mars 2012, 24 nouvelles entreprises sont entrées en production et 70 opérations d’extension réalisées, qui ont créé 1.792 nouveaux postes (+15,8% par rapport à la même période de 2011).

Les 440,6 MD se répartissent entre 412,5 MD d’Ide et 28,1 MD en portefeuille, contre respectivement 321,4 MD et 17,1 MD, au cours du premier trimestre 2011.

Par rapport à l’année dernière, les Ide ont évolué de 28,3% mais comparativement à 2010, ils ont baissé de -9,7%.

L’analyse sectorielle du flux des Ide révèle une concentration sur les secteurs de l’énergie et des industries manufacturières, pour des valeurs respectives de 250 MD et 93,8 MD.

Selon la Fipa, «le ralentissement du rythme de réalisation des projets constaté au cours du mois de mars serait dû, essentiellement, aux grèves et revendications sociales». Il en est résulté «soit le report soit l’annulation de projets de la part des  investisseurs».

Par ailleurs, l’Agence indique que «les grèves au niveau de certains services en charge des facilités logistiques (port, administration d’autorisation), en rapport avec l’acheminement des marchandises vers l’exportation ou la réception à l’importation, ont entraîné un retard dans les délais, dans les deux sens, ce qui s’est traduit par des coûts supplémentaires pour l’entreprise, un phénomène qui a découragé aussi bien les entreprises en exercice que les projets en cours de réalisation». Situation qui ne saurait perdurer sans mettre en péril l’attractivité du site Tunisie et décourager les nouveaux investisseurs extérieurs, qui iraient s’implanter sous des ceux plus cléments.

I. B. (avec Tap).