La Société des industries mécaniques maghrébines de Kairouan (Simmk) a repris ses activités de fabrication des composants automobiles de la marque Isuzu. Et espère produire bientôt 20 camions/jour.
Le directeur général de l’usine des composantes des voitures Isuzu, Hamadi Atrous, a annoncé, jeudi, que la reprise des activités de l’entreprise, au début de cette semaine, a «eu un impact positif auprès des autres sociétés et des unités de production de composants automobiles qui avaient subi les retombées économiques à la suite de l’arrêt de sa production, depuis dix ans.»
Il a ajouté, au cours d’une conférence de presse, jeudi après-midi, au siège de l’entreprise à Kairouan, que la direction a décidé de recruter 500 employés, par l’intermédiaire de la direction régionale de l’emploi, dont 230 ont déjà pris leurs postes. D’autres recrutements sont donc en vue.
Le directeur général a, en outre, fait part de la volonté de la direction de l’usine pour «produire 8 camionnettes et camions moyens et lourds par jour et développer davantage les activités pour atteindre une moyenne de 20 camions, dans les plus brefs délais».
M. Atrous a ajouté qu’une partie de ces camions sera exportée vers le Liban, tout en soulignant que les négociations sont en cours avec les sociétés concernées pour permettre à l’entreprise de produire des voitures légères destinées à l’exportation vers l’Algérie et le Maroc, dans une première étape.
Il a expliqué que l’année prochaine, l’usine compte produire des minibus, ce qui nécessitera l’augmentation du nombre des travailleurs et des techniciens.
La conférence de presse a coïncidé avec l’arrivée de représentants de banques et d’entreprises liées commercialement à l’entreprise pour visiter l’usine établie sur 50 ha et qui relève de la Société des industries mécaniques maghrébines de Kairouan (Simmk), après la reprise de ses activités.
I. B. (avec Tap).