Ce laboratoire, qui sera opérationnel à partir de juillet 2015, permettra d'effectuer des analyses et essais pour identifier et quantifier les substances nocives sur les textiles, les vêtements et les accessoires de vêtements.

«Le coût de ce laboratoire, destiné essentiellement aux entreprises du secteur textile et habillement (TH), exportatrices ou orientées vers le marché local, aux administrations tunisiennes et aux consommateurs, s'élève à plus de 1 million de dinars», a précisé à l'agence Tap, Hédia Blanco, responsable de ce laboratoire.

Les tarifs d'analyses varieront entre 300 et 400 dinars la pièce, selon le type et la nature de l'analyse demandée, a-t-elle ajouté.

Ce coût est relativement cher pour un simple consommateur, a admis Mme Blanco, qui a déclaré que le laboratoire est prédisposé à conclure des conventions avec l'Organisation de défense du consommateur (ODC) et les administrations publiques pour faire bénéficier les consommateurs de réductions.

Wided Bouchamaoui, présidente de l'Utica, qui a assisté au lancement du laboratoire, a estimé que cette structure est d'un grand apport pour l'amélioration de la qualité des produits du textile en Tunisie, parce qu’elle aidera les entreprises off-shore à exporter davantage.

Mme Bouchamaoui a recommandé aux consommateurs plus de vigilance face aux divers produits, souvent d'origine inconnue, écoulés actuellement sur le marché tunisien, notamment, dans cette conjoncture marquée par l'accroissement du commerce parallèle et de la contrebande.

I. B. (avec Tap).