Gulfsands Petroleum a réaffirmé son intention de «consolider ses intérêts en Tunisie» et de rechercher une opportunité «fast track» pour construire une nouvelle unité «non-syrienne» en Syrie.
Gulfsands Petroleum, cotée à la Bourse de Londres, exploite le permis Sidi Dhaher (au centre de la Tunisie), dont la réserve est estimée à 51 millions de barils de pétrole. Lors des premières recherches, la réserve du permis Sidi Dhaher était estimée à 41 millions de barils. Il s’agit, selon les estimations, de 13 millions de barils de type (P90), de 37 millions de barils de type (P50) et de 110 millions de barils en (P10).
Gulfsands Petroleum est partenaire dans ce projet avec ADX Energy. Le puits Sidi Dhaher fait partie du permis Chorbane. Gulfsands détient 40% du permis Chorbane et couvre 80% des dépenses de recherche dans Sidi Dhaher 1. Tout ceci est dans le cadre d’une convention où ses investissements ne doivent pas dépasser les 5 millions de dollars, après quoi les coûts seront partagés au prorata.
En Syrie: «J’y suis, j’y reste»
La compagnie pétrolière a annoncé, par ailleurs, qu’elle compte maintenir ses investissements en Syrie afin de «conserver les droits de ses actionnaires, et protéger ses droits légaux concernant ses actifs dans ce pays. Car, la compagnie, malgré la situation instable en Syrie, trouve bien ses comptes.
Pour ses résultats financiers pour 2011, Gulfsands avait déclaré une situation de «force majeure» sur son bloc en Syrie (Block 26 PSC) après que les sanctions internationales aient durci la situation. «La compagnie s’est donc trouvé obligée de minimiser ses engagements dans les opérations d’exploration, de développement et de production dans ce pays».
Une situation qui pousse la compagnie à compter sur d’autres ressources que les 74,5 millions de barils (2P) que contient le Block 26 et qui représente la majorité de ses réserves.
Gulfsands Petroleum affirme cependant que son investissement dans le Block 26 commençait à apporter ses fruits. Il a généré 34% de plus de revenus que les opérations enregistrées au cours de l’année précédente, ce qui a permis aux revenus d’être de 55,1 millions de dollars, soit une croissance de 23% au niveau des profits.
Malgré une production de 8.5 mille baril/jours, en baisse de près de 17% par rapport aux performances des années précédentes, la compagnie affirme avoir fini l’exercice avec 142 millions de dollars au compte.
Aya Chedi