«La création de Pme solides permet la réalisation de la croissance économique d’un pays et non le contraire», a déclaré Alexander Williams, directeur de la division stratégique et politique à Dubaï Pme.


Intervenant au cours d’un panel tenu, jeudi après-midi, à Gammarth, dans le cadre de la 10e conférence de la Facilité euro méditerranéenne d’investissement et de partenariat (Femip) sur «la promotion de l’esprit d’entreprise et de la formation à la gestion», M. Williams a ajouté que les pays doivent avoir au moins 1% de Pme ayant une renommée afin de réaliser la croissance économique.

Wafa Makhlouf Sayadi, présidente du Centre des jeunes dirigeants d’entreprises (Cjd-Tunisie), a recommandé d’enraciner la culture entrepreneuriale auprès des jeunes, faisant remarquer que «les jeunes diplômés tunisiens cherchent toujours l’emploi mais pensent rarement à créer un emploi en s’installant pour leur propre compte».

Pour sa part, Marc Shublin, directeur du Fonds européen d’investissement (Fei), filiale de la Banque européenne d’investissement (Bei), a souligné, au cours d’un débat sur «le renforcement de la compétitivité internationale des entreprises méditerranéennes», la nécessité de développer la compétitivité des entreprises et de faciliter leur accès au financement, aux nouveaux marchés et à l’innovation.

Karim Trad, directeur exécutif de Tuninvest Tunisie, a, de son côté, recommandé de mettre en place un cadre légal et fiscal commun aux entreprises méditerranéennes à même de faciliter leur ouverture à l’international, et de réaliser la complémentarité et l’échange d’expertise entre ces entités.

Les participants ont suggéré de mettre en place des structures à même de répondre aux attentes des jeunes entrepreneurs et de réhabiliter le rôle de l’entreprise par le biais du rapprochement des entreprises des organisations de la société civile.

Source : Tap.