Larbi Guesmi, membre du conseil de la Choura d’Ennahdha, a posté une vidéo dégoulinant de haine où appelle à la violence contre ce qu’il qualifie de «chiens enragés». (VIDEO).
Hier soir, Larbi Guesmi a posté sur sa page Facebook une vidéo, où il commente le saccage et l’incendie du local du parti islamiste (au pouvoir), hier, à Gafsa (sud-ouest). Et se laisse entraîner dans un discours de haine, qualifiant les auteurs du saccage de «chiens enragés» et appelle les partisans d’Ennahdha de se venger. «Nous ne sommes pas des lâches, alors on va se défendre, sachez que celui qui nous touche sera brûlé», menace-t-il. Et d’ajouter: «Nous ne sommes pas des anges sur terre, ce n’est pas ça l’islam. Le musulman qui attend tel un mouton de se faire égorger n’en est pas un».
Larbi Guesmi, à gauche du chef du gouvernement Ali Larayedh: ceux qui se ressemblent... Larbi Guesmi demande ensuite à ce que les Nahdhaouis révèlent le vrai visage de l’islam, qui, selon lui, autorise la violence et le meurtre: «Il leur faut goûter à notre violence; il faut les brûler. La prochaine fois, ils y réfléchiront à deux fois», avertit-il. Selon le responsable islamiste, la réputation et l’honneur d’Ennahdha ont été touchés. Il est donc temps que le parti islamiste, qui jusque-là a été très patient, montre de quoi il est capable: haine, violence, vengeance… Le membre du conseil de la Choura d’Ennahdha déplore, par ailleurs, dans la même vidéo, le laxisme des forces de l’ordre qui, selon lui, ont regardé et laissé faire les manifestants. Page Facebook de Larbi Guesmi. Selon M. Guesmi, il n’est pas question qu’Ennahdha passe pour un enfant de choeur. A quoi bon saisir la justice? Aux armes, citoyens ! dixit M. Larbi! Cela n’est pas étonnant de la part d’un ancien réfugié politique, qui criait fièrement, en mai 2011, dans les rues de Genève : «Je suis un terroriste» (VIDEO). Ce même personnage avait également été condamné, en 2010, toujours en Suisse, pour avoir fait l’éloge des ceintures explosives. Ses déclarations d’hier soir ne sont donc qu’une continuité logique chez cet islamiste violent et qui ne s’en est jamais caché. Y. N. M. |