Selon une source diplomatique maghrébine, le président provisoire de la république a déjà exprimé le souhait de voir son conseiller politique prendre la place de l’ex-ministre des Affaires étrangères Habib Ben Yahia au poste de secrétaire général de l’UMA, dont le siège se trouve à Rabat.

Reste que le profil de Adnen Mansar ne le prédestine pas à un tel poste. Universitaire sans aucune expérience diplomatique, il n’a pas occupé de postes importants dans le gouvernement ni acquis une expérience notable dans la gestion des affaires publiques, régionales et internationales.

En plus, l’homme ressemble trop à son patron : il est impulsif, un peu va-t-en-guerre, célèbre pour ses déclarations à l’emporte-pièce qui font fi des règles élémentaires de la diplomatie.

Placer un tel éléphant dans le magasin de porcelaine maghrébin serait considéré par les partenaires maghrébins de la Tunisie comme une volonté de provoquer un séisme dans une construction régionale déjà très fragile.

D’ailleurs, selon des informations recueillies par Kapitalis, ni Alger ni Rabat, qui sont pourtant rarement d’accord, ne semblent disposés à accepter une candidature aussi controversée.

I. B.