La prolongation du délai d’inscription sur les listes électorales risque de prolonger l’instabilité dans le pays et perturber la transition démocratique, estime Issam Chebbi.
Le porte-parole d’Al-Jomhouri, qui parlait aujourd’hui, mercredi 9 juillet 2014, en marge de la conférence de presse de son parti consacrée à l’éducation, à l’hôtel Africa, à Tunis, a rejeté en bloc les propositions faites, la veille, par Béji Caïd Essebsi, président de Nida Tounes, qui a plaidé pour la prolongation du délai d’inscription sur les listes électorales et pour le report de la date du 2e tour de la présidentielle. Selon lui, tout va très bien et il n’y a aucun doute sur la transparence et la qualité du travail de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) et le délai fixé pour l’inscription sur les listes électorales est suffisant. «Tout report ou prolongation de délai n’est pas dans l’intérêt de la Tunisie. Car, si on reporte les élections, l’instabilité persisterait dans le pays et la transition démocratique serait tout naturellement perturbée», a-t-il expliqué. On sait maintenant qu’Al-Jomhouri, ancien allié de Nida Tounes au sein de l’Union pour la Tunisie (UpT) et du Front du salut national (FSN), mais qui a quitté ces deux coalitions de centre-gauche, s’oppose désormais à toute proposition émanant de Béji Caïd Essebsi et de ses camarades et épouse au plus près les positions du parti islamiste Ennahdha dont il attend désespérément un renvoi d’ascenseur. Comme, par exemple, un hypothétique soutien à la candidature de Ahmed Néjib Chebbi, président du haut comité d’Al-Jomhouri, à l’élection présidentielle... Les tartours se bousculent, aujourd’hui, au portillon de Rached Ghannouchi... Z. A. Illustration: Issam Chebbi. |
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