Le communiqué du ministère de la Défense précise que la démission du général Mohamed Salah El-Hamdi remonte au 23 juillet courant et qu’elle a été acceptée. Il ajoute que le chef d’état major adjoint de l’armée de terre va assurer l’intérim jusqu’à la nomination du successeur de M. El-Hamdi, en accord entre le président provisoire de la république et le chef du gouvernement provisoire, comme le stipule la loi organisant les pouvoirs provisoires.

Le général El-Hamdi, qui a atteint l’âge de la retraite en 2013, a bénéficié d’une année de prolongation. Mais il a préféré jeter l’éponge après que sa gestion des affaires de l’armée nationale ait été critiquée et, notamment, l’absence de résultats probants dans la lutte contre les groupes terroristes infestant les zones frontalières avec l’Algérie.

L’armée tunisienne, «grande muette» s’il en est, n’a rien laissé transparaître du malaise qui la traverse depuis un certain temps, mais des sources avancent que le général El-Hamdi, tout en étant respecté pour son patriotisme, n’en est pas moins critiqué par ses pairs – et pas seulement – pour ne pas avoir su assurer la protection des troupes déployées sur le terrain.

Y. N. M.