La Tunisie est opposée à toute intervention militaire en Libye et considère qu'une solution politique est la mieux indiquée.
C’est ce qu’a affirmé le chef du gouvernement, à l'issue du conseil des ministres tenu, mercredi 18 février 2015, au Palais de Carthage, sous la présidence du président de la république Béji Caïd Essebsi, en rappelant que l’instabilité actuelle en Libye est la conséquence de l'intervention militaire de l’Otan dans ce pays en 2011. Réaffirmant l’attachement de la Tunisie aux principes de la neutralité et de la non ingérence dans les affaires intérieures des autres pays, M. Essid a indiqué que notre pays «s'est toujours tenue et se tient encore à égale distance de toutes les parties en Libye». Interrogé sur les menaces que fait planer l'organisation de l'Etat islamique (Daêch) sur la région, en général, et sur la Tunisie, en particulier, M. Essid a expliqué que le gouvernement a pris toutes les dispositions nécessaires pour la protection des frontières orientales du pays et y a renforcé le dispositif sécuritaire et militaire, surtout après les incidents d'il y a deux semaines, à Dhehiba, et ce, afin d'éviter l'exploitation de la situation par les terroristes et d'empêcher leur intrusion dans le pays. Le chef du gouvernement a appelé les citoyens à faire montre de patriotisme, à aider le gouvernement à combattre le terrorisme et à prêter main forte aux unités sécuritaires et aux forces armées qui, d'après lui, ne seraient pas très efficaces si elles ne bénéficient pas d'un appui populaire. I. B. (avec Tap). |
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