L’homme d’affaires Chafik Jarraya refuse qu’on traite de terroriste son ami le dirigeant islamiste libyen Abdelhakim Belhaj.
Invité, dans la soirée du lundi 09 mars 2015, sur le plateau de Nessma TV, Chafik Jarraya a déclaré que le chef du parti islamiste Al-Watan n’a jamais été terroriste et s’étonne de voir certains Tunisiens lui coller cette étiquette. Sa défense de l’«ami libyen» est pour le moins faiblarde sinon ridicule. Jugeons-en: «Je ne suis pas juge pour affirmer qu’il est terroriste ou non. Mais il est l’un de mes plus chers amis et je peux affirmer qu’il ne l’est pas. S’il était terroriste, alors moi aussi je le serais. Même les proches de Kadhafi reconnaissent ses qualités humaines», a-t-il déclaré sur la chaine de Nabil Karoui, lui aussi «très copain» avec Abdelhakim Belhaj et ne rate pas une occasion pour faire «gratuitement» (!?) l’apologie de cet homme mystérieux que beaucoup de ses compatriotes accusent de proximité avec les groupes terroristes en Libye. Des dirigeants de Nidaa Tounes accusent le tandem Chafik Jarraya et Nabil Karoui de faire pression sur le parti au pouvoir en Tunisie pour que le gouvernement reconnaisse le gouvernement islamiste basé à l’ouest de la Libye, sous le contrôle des groupes armés islamiste de Fajr Libya. Ainsi va la transition «démocratique» tunisienne : des gens sans qualité (dans tous les sens du terme) croient pouvoir faire de la politique et influer sur le gouvernement, n’hésitant pas, comme c’est le cas ici, à se mettre au service de seigneurs de guerre étrangers. Z. A. Illustration: Chafik Jarraya, Nabil Karoui et Abdelhakim Belhaj. |
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