Ahmed Jeribi, qui supportait mal l’exil auquel sa famille était acculée, avait des problèmes cardiaques et venait de subir une opération. Son coeur n’a pas résisté.

Sa mère, Saïda Agrebi, figure de l’ancien régime, poursuivie dans une affaire de corruption liée à la gestion de l’Association tunisienne des mères (ATM), dont elle était présidente jusqu’à sa fuite en France, au lendemain de la révolution de janvier 2011.

Etant sous le coup d'une arrestation à son arrivée sur le territoire tunisien, elle ne pourra donc pas assister à l’enterrement de son fils unique, prévu demain à Tunis. Ce qui lui vaut un fort courant de sympathie sur les réseaux sociaux.

I. B.