Sur 127 pays, la Tunisie occupe le 25e rang pour le scrutin présidentiel et le 34e pour le législatif de 2014 en matière d'intégrité électorale.
C’est ce qui ressort d’une étude présentée, lundi 27 avril 2015, à Tunis, par Alessandro Nai, directeur de recherche et chef de projet à l'université de Sydney, en Australie. L'étude s'est référée à des indicateurs relatifs aux lois et procédures électorales, au découpage des circonscriptions, à l'inscription des électeurs et des candidats, à la couverture médiatique, au financement des campagnes, aux opérations de vote, de décompte et de proclamation des résultats. Dans ce classement mondial, la Tunisie devance même (tenez-vous bien !) les Etats Unis, qui ont perdu des points sur, justement, le critère du financement des campagnes électorales, constate cette étude intitulée ‘‘L'intégrité électorale: une approche globale pour la qualité des élections dans le monde’’, élaborée conjointement par l'université de Harvard et de Sydney, en Australie, financé par le conseil australien de la recherche et publiée en février 2015. Il s'agit d'une étude comparée sur la qualité des élections dans le monde. Le travail consiste à décomposer chacune des phases du cycle électoral et à sonder un pool d'experts dans chaque pays pour mesurer leur perception du processus électoral. L'intégrité électorale étant difficilement mesurable, note Alessandro Nai, mais l'étude, qui relève, en Tunisie, une certaine méfiance durant la phase préélectorale, en constatant que plus de 50% des Tunisiens étaient dans l'attentisme, note aussi que, dans les faits, les deux élections tunisiennes de fin 2014 se sont caractérisées «par une haute qualité du processus électoral». I. B. (avec Tap). |
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