Le paysage politique a été a enrichi d’un nouveau parti, baptisé Al Moustaqbal. Cette formation fondée par un ancien ambassadeur, Dr Sahbi Basli, se définit comme libérale et de centre-droite.  


En attendant la tenue du congrès de ce nouveau parti, prévu dans un mois, Kapitalis annonce le nom de quelques uns de ses membres. Ils sont des femmes et des hommes, jeunes et moins jeunes de différentes classes sociales.
A la tête d’Al Moustaqbal, Dr Sahbi Basli, le secrétaire général, sera entouré notamment de Hajer Karray (psychiatre et psychanalyste), Lobna Jridi (télécoms), Faouzi Ben Chaabane (expert comptable), Othman Zahhag (banquier), Abdelaziz Ben Hammouda (agriculteur), René Trabelsi (transport), Moez Majed (jeune cadre d’entreprise télécoms), Taïeb Ben Othman (chef d’entreprise), Taoufik Kastalli (tourisme)… Les noms des autres membres fondateurs de ce parti seront dévoilés au moment du congrès.

Un parti et des voix
«La Tunisie avec les Tunisiens», tel est le slogan de ce nouveau parti, selon son secrétaire général. De quoi s’agit-il exactement? Réponse de M. Basli: «Notre parti est ouvert pour tous les Tunisiens qui ont milité pour l’Indépendance, qui ont servi le pays dans différentes positions sans être compromis ni économiquement ni politiquement avec l’ancien régime, et il représentera surtout la nouvelle génération qui saura garantir le non-retour au despotisme», précise-t-il. Et d’ajouter qu’Al Moustaqbal se définit comme un parti libéral de centre-droite qui milite pour la séparation de l’Etat et des religions. «Pas seulement! Notre parti milite pour une séparation nette et définitive des trois pouvoirs : exécutif, législatif et judiciaire. C’est le parti de l’indépendance totale sans compromission de la justice afin de permettre la démocratie avec l’équité et la probité nécessaires, et la garantie de la liberté d’expression», explique-t-il. Et d’ajouter que la liberté des cultes et l’égalité face au droit à l’éducation, à la santé et au travail seront les piliers de ce parti.

Deux dangers : l’anarchie et l’obscurantisme
«Al Moustaqbal établira les garde-fous nécessaires au niveau politique, économique et social pour éviter le retour à la situation qu’a vécue la Tunisie ces dix dernières années. Pour cela, tout le monde doit participer dans cette transition démocratique. On n’a pas droit à l’erreur, ni au silence. Car, aujourd’hui, le silence signifie trahison. Le silence aujourd’hui signifie corruption. Car les dangers qui nous guettent, l’anarchie et l’obscurantisme, sont des scénarios probables si nous gardions le silence», précise Dr Basli.

Z.A.