La jeune femme violée par 3 policiers a écrit son premier récit, né de la douleur. Et, écœuré parle sort que lui a réservé certains de ses compatriote, elle décide de vivre désormais en France.
L'ouvrage intitulé ''Coupable d'avoir été violée'' de Meriem Ben Mohamed et Ava Djamshidi, est paru à Paris le 25 avril dans les éditions Michel Laffont.
Invitée sur le plateau de la chaine de télévision France 24, samedi matin, au lendemain de la parution de son livre, Meriem Ben Mohamed (un pseudonyme), violée dans la nuit du 3 au 4 septembre dernier, au nord de Tunis, est revenue sur la nuit la plus longue de sa vie où elle a vécu l'enfer pendant 1 heure et demie.
C'était selon elle, le jour où elle a voulu fêter un événement important: son fiancé vient d'être embauché et c'était la grande joie et elle n'a jamais cru que la fête allait tourner au drame.
Meriem, qui était masquée, a raconté les tabous de la société, les accusations portées contre elle notamment par l'ancien porte-parole du ministère de l'Intérieur, Khaled Tarrouche, qui lui a porté préjudice...
Meriem, qui a reproché aux médecins femmes de ne pas l'avoir soutene alors qu'elle était dans un état lamentable pendant les heures ayant suivi le viol, a rappelé que seuls les médias et les défenseurs des droits et des libertés lui ont été d'un grand soutien.
Pour tout le mal que sa société tunisienne lui a infligé, la jeune femme compte vivre désormais en France.
Dans l'espoir de voir ce livre sur les étalages de nos librairies pour lire ce récit bouleversant d'une femme victime d'un viol atroce qui plus est par des agents de sécurité et qui, dans la société où elle vit, se trouve ''Coupable d'avoir été violée''.
Z. A.