Selon nos confrères de TanitPress, citant une mystérieuse agence de statistiques états-unienne PentaPolis*, les Tunisiens sont en tête des jihadistes morts dans les combats en Syrie, et qui viennent de 49 pays.
Selon l'agence, citée par TanitPress, 1902 combattants tunisiens sont morts dans les combats aux côtés de l'Armée de la Syrie libre (ASL) et des groupes jihadistes déployés dans ce pays, comme le Front Ennosra, lié au réseau terroriste Al-Qaïda.
Les Libyens viennent en 2e position avec 1.807 morts, les Irakiens en 3e (1.432), les Palestiniens en 4e (1.002), les Libanais en 5e (828), les Egyptiens en 6e (821), les Saoudiens en 7e (714 ), les Yéménites en 8e (571), les Marocains en 9e (412), les Algériens en 10e (273), les Koweïtiens en 11e (71), les Somaliens en 12e (42), les Omanais en 13e (21), Bahreïnis en 14e (19), les Emiratis en 15e (9), les Qataris en 16e (8), les Soudanais en 17e (3) et les Mauritaniens en 17e (1).
Ces statistiques auraient été établies en comptabilisant les attestations de décès délivrées aux familles des combattants morts en Syrie dans les pays d'origine.
Tout en précisant que les combattants maghrébins en provenance de Tunisie, de Libye et d'Algérie intègrent généralement les groupes jihadistes extrémistes et se caractérisent par leur courage physique et leur propension à la violence excessive. Les Tchétchènes et Caucasiens seraient, quant à eux, de fins tireurs qui atteignent les blindés russes auxquels ils sont familiarisés. Les Irakiens sont très adroits dans la fabrication d'explosifs. Les Marocains sont chargés de l'exécution des attentats suicides. Les jihadistes du Golfe sont moins portés sur les combats que sur la prédication et le prosélytisme. Ils sont généralement très proches des populations locales qui les apprécient.
L'agence américaine de statistique ajoute, cependant, que le nombre de jihadistes en provenance du monde arabe est en baisse continue, contre une progression du nombre de ceux venant de l'Asie mineure, du Pakistan, d'Afghanistan et du Caucase.
I. B.