Abdel-Majed Abdel Bary, un ancien rappeur britannique serait l'homme masqué ayant égorgé récemment le journaliste américain James Wright Foley.
Le Secret Intelligence Service (MI5 et MI6), le service de renseignement britannique, a identifié le combattant cagoulé de l'Etat islamique, apparu le mardi 19 août 2014, dans une vidéo qui a choqué le monde entier en train d'égorger le journaliste américain James Foley.
Selon ''The Sunday Times'', l'homme suspect s'appelle Abdel-Majed Abdel Bary. Il est né en Grande Bretagne, il y a 23 ans. Il a quitté le domicile familial à Maida Vale à l'ouest de Londres, il y a 1 an, pour se rendre en Syrie. Il y a une semaine, il a tweeté sa photo tenant fièrement une tête coupée.
Philipp Hammond, ministre britannique des Affaires étrangères, a déclaré aux médias: «Il est terrifiant d'imaginer que l'auteur d'un acte aussi haineux puisse avoir été élevé au Royaume-Uni», parlant de «haute trahison pour le pays, ses valeurs et tout ce que le peuple britannique représente». Il n'a cependant pas donné des précisions sur la personne.
Selon ''Al-Arabiya'', le coupeur de têtes n'est autre que le fils de Adel Abdel-Majid Abdel Bary (54 ans), accusé d'avoir pris part aux attentats contre les ambassades américaines à Nairobi (Kenya) et Dar Essalem (Tanzanie) en 1990, et refugié en Grande-Bretagne.
Adel Abdel-Majid Bary a été emprisonné en 1999 à la demande américaine. Son fils a donc été élevé par sa mère Raja, fait ses études à Londres avant de briller sur scène comme rappeur. Il avait des dons d'artistes et on le prédestinait à une carrière de star. Sauf que ses fans ont été surpris de lire, il y a un peu plus d'un an, l'un de ses tweets où il affirme vouloir «se venger de l'occident mécréant...» «Il n'y aura de paix dans le monde qu'après avoir vu la victoire de l'islam et l'étendard du djihad hissé partout», ajoutait-il.
Le suspect n°1 dans l'assassinat du journaliste américain James Foley, appelé aussi «Jihadiste John», aurait négocié la libération de plusieurs occidentaux pris en otage en Syrie.
Zohra Abid
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