Les journalistes arabes et africains appellent les autorités tunisiennes et libyennes à révéler la vérité sur le sort de Sofiane Chourabi et Nadhir Guétari.
Une dizaine de syndicats arabes et africains ont joint leur voix à celles du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) pour dénoncer le manque de réactivité des autorités tunisiennes et libyennes dans la gestion du dossier des journalistes tunisiens Sofiane Chourabi et Nadhir Guetari, enlevés en Libye depuis le 8 septembre 2014, et dont le sort demeure mystérieux, alors que des informations sur leur exécution par un groupe terroriste libyen ont été diffusées il y a quelques semaines par des parties officielles libyennes, sans en apporter de preuve matérielle.
Lesdits syndicats ont participé, cette semaine, à un colloque organisé à Tunis par le SNJT, en collaboration avec la Fédération internationale des journalistes (FIJ), sur le droit syndical et associatif.
«Nous appelons toutes les organisations et institutions civiles défendant la liberté d’opinion et d’expression à conjuguer leurs efforts et intensifier les campagnes de sensibilisation pour faire bouger le dossier. Les autorités doivent faire face à leurs responsabilités et révéler la vérité sur le sort de nos collègues», précisent les signataires de l’appel.
La FIJ a, par ailleurs, indiqué que le dossier de Sofiane et Nadhir concerne toutes les organisations arabes et internationales défendant la liberté et la sécurité des journalistes.
Les associations signataires :
– SNJT;
– Syndicat national de la presse marocaine;
– Union des journalistes mauritaniens;
– Association des journalistes mauritaniens;
– Syndicat des journalistes égyptiens;
– Union générale des journalistes soudanais;
– Syndicat des journalistes irakiens ;
– Syndicat des journalistes du Kurdistan irakien;
– Syndicat des journalistes palestiniens;
– Syndicat des journalistes jordaniens.
Y. N. M.
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