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Lycées privés: Des usines à cash pour former des cancres?

Lycee

Avec un taux de réussite à la session principale du baccalauréat ne dépassant pas 2,92%, les lycées privés doivent se remettre en question.

Ce taux a même affecté celui réalisé à l’échelle nationale (27,22%), puisque le taux enregistré dans l’enseignement public a atteint 32,72%, jugé satisfaisant, même s’il est en légère baisse par rapport à l’année dernière (36,53%).

Selon les responsables du ministère de l’Education, l’étau s’étant resserré contre les fraudeurs, grâce aux mesures sèvres prises à cet effet, le phénomène de la fraude au Bac a beaucoup reculé cette année et les résultats s’en sont largement ressentis. Et c’est tant mieux ainsi, les diplômes tunisiens, dont la valeur est de plus en plus décriée, gagneraient ainsi en crédibilité.

Reste le problème de l’enseignement privé, très sollicité par les élèves et leurs parents, et qui est en passe de devenir un véritable dépotoir de l’éducation nationale. C’est là où échouent souvent – sans jeu de mots aucun – les mauvais élèves qui coûtent cher à leurs parents.

Si les établissements privés mettaient autant de moyens pour élever la qualité de leur enseignement que d’argent qu’ils soutirent aux parents des élèves, ils pourraient cesser d’être de simples usines à cash pour leurs propriétaires et deviendraient, peut-être, un jour, des lieux d’apprentissage et de formation.

Bien sûr, il ne fait pas généraliser, car il existe de bons lycées privés, mais ils sont… très rares.

Z. A.

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