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Mohsen Marzouk: «Les propos de Sarkozy sur l’Algérie n’engagent que lui»

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Mohsen Marzouk minimise la portée des déclarations sur l’Algérie faites à Tunis par l’ancien président français Nicolas Sarkozy.

Selon Mohsen Marzouk, secrétaire général de Nidaa Tounes, qui intervenait sur Mosaïque FM, l’ex-président français et actuel leader du Parti républicain, n’a pas été invité officiellement par aucune partie en Tunisie. Il a informé lui-même Habib Essid, chef du gouvernement, de son projet de visite dans notre pays. Et il est venu pour exprimer sa solidarité avec les Tunisiens après l’attentat de Sousse.

M. Marzouk a, ajouté, que la Tunisie a besoin, aujourd’hui, d’accueillir tous les responsables politiques occidentaux, comme M. Sarkozy, pour redorer l’image de son tourisme et envoyer un message positif à l’étranger.

Tout en affirmant que les déclarations faites par M. Sarkozy en Tunisie n’engagent que lui, le secrétaire général de Nidaa Tounes a estimé que la polémique alimentée autour de certaines de ces déclarations de M. Sarkozy, notamment celle relative à l’Algérie, est «une tempête dans un verre d’eau», d’autant que l’ancien locataire de l’Elysée va se rendre bientôt en Algérie.

Nicolas Sarkozy, qui a effectué une visite de 3 jours en Tunisie (les 19, 20 et 21 juillet 2015), a eu une phrase malheureuse qui a froissé les Algériens et suscité de vives critiques, notamment parmi les dirigeants de l’opposition tunisienne.

Sarkoy-à-Tunis

Sarkozy se promène dans la médina de Tunis avec Mohsen Marzouk et Najem Gharsalli, ministre de l’Intérieur.

«La Tunisie est frontalière avec l’Algérie et la Libye. Ce n’est pas nouveau. Vous n’avez pas choisi votre emplacement. L’Algérie, qu’en sera-t-il dans l’avenir, de son développement, de sa situation? C’est un sujet… qui, me semble-t-il, doit être traité dans le cadre de l’Union pour la Méditerranée», a-t-il lancé, alors qu’il se recueillait, au Musée du Bardo, à la mémoire des 24 victimes tombées lors de l’attaque terroriste le 18 mars 2015.

Beaux joueurs, les officiels algériens ont préféré ne pas répondre à M. Sarkozy, tout en précisant que ses propos n’affectent pas les relations algéro-tunisiennes, qui sont fondées sur le respect mutuel et la communauté de destin.

Z. A.

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