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Investissement : Tunis champion du climat d’affaires en Tunisie

Tunis

Le premier indice d’attractivité des régions, réalisé par l’IACE fait ressortir un manque général d’attractivité du pays, variable d’un gouvernorat à un autre.

Selon une enquête de l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE), menée en partenariat avec le Center for International Entreprise (Cipe, USA), pour mesurer le degré d’attractivité des 24 gouvernorats, Tunis est le champion du climat d’affaires avec une moyenne générale de 5,56.

A cette aune-là, Tunis distance 5 autres gouvernorats qui se tiennent dans un mouchoir de poche : Sousse (4,83), Ariana (4,47), Sfax (4,18), Ben Arous (4,16) et Bizerte (4,02).

Monastir (3,94) et Nabeul (3,76), qui ferment la marche du TOP 10, sont talonnés de près par Manouba (3,60), Le Kef (3,46), Gabès (3,36), Zaghouan (3,27), Tozeur (3,22) et Medenine (3,18).

Quinzième avec 2,98, Mahdia devance Béja (2,85), Kairouan (2,84), Siliana (2,77), Tataouine (2,57), Kasserine (2,55), Jendouba (2,52), Sidi Bouzid (2,18) et Kébili (1,97).

Toutefois, si Tunis est champion, il ne domine pas dans les 5 catégories de l’indice d’attractivité. Première pour ce qui est des services municipaux, de l’approche participative, et du cadre de vie, la capitale arrive, toutefois, 2e (derrière Sousse) pour ce qui est de la transparence, et 4e (derrière Sfax, Sousse et l’Ariana) pour les services non-municipaux.

Cette enquête, dont les résultats ont été rendus publics vendredi 18 septembre, a été réalisée dans le cadre d’un projet financé par Cipe. Elle vise à préparer le terrain à une participation du secteur privé aux réformes municipales, en identifiant les procédures administratives nécessitant une réforme pour améliorer le climat des affaires.

La note décernée étant sur 10, Walid Belhadj Amor, vice-président de l’IACE chargé des Centres et des Opérations, tire la conclusion de ce premier baromètre de l’attractivité des gouvernorats que «l’ensemble de nos régions manque d’attractivité». Et que l’attractivité ne s’améliorera pas tant que certaines conditions ne sont pas réunies, dont de vraies politiques de l’aménagement du territoire, de la ville et de la qualité de la vie.

Nabil Ben Ameur

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