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Chourabi-Guetari: Le SNJT saisit la justice pour faire arrêter les rumeurs

SNJT

Le syndicat des journalistes dénonce les informations contradictoires sur les journalistes tunisiens enlevés en Libye depuis le 8 septembre 2014.

Les membres du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), réunis aujourd’hui, ont fait part, dans un communiqué, de leurs préoccupations quant aux déclarations contradictoires à propos des journalistes Sofiane Chourabi et Nadhir Guetari, dont on ignore le sort depuis plus d’un an, et ce devant l’indifférence des autorités judiciaires.

«Des parties médiatiques et financières suspectes manipulent l’opinion publique à travers le dossier de Nadhir et Sofiane, en toutes indécence et immoralité. Certains utilisent ce dossier à des fins politiques, faisant fi des sentiments des proches, des amis, des collègues et des familles des deux  journalistes», lit-on dans le communiqué.

Le SNJT a appelé la justice à enquêter sérieusement sur les déclarations et fausses promesses relatives à ce dossier (en référence aux déclarations du sulfureux homme d’affaires Chafik Jarraya, qui a indiqué que les 2 journalistes sont vivants et promis en juillet dernier qu’ils seront bientôt de retour en Tunisie, NDLR).

Le syndicat a également décidé de porter plainte contre le directeur de MTV (ancienne chaine El-Moutawassat), Faycel Tebourski, qui a affirmé, la semaine dernière aux médias, que Sofiane Chourabi et Nadhir Guetari ont été libérés et qu’ils étaient à Djerba en Tunisie.

Dans le communiqué, le syndicat a aussi appelé les élus de l’Assemblée à auditionner le ministre des Affaires étrangères, qui a indiqué que son département est en possession de preuves irréfutables que les deux journalistes sont vivants et qu’il était en train de préparer les procédures de leur retour sur le territoire national.

«Le syndicat condamne fermement la faiblesse du gouvernement et son recours à des milices libyennes pour obtenir des informations qu’il a confirmées sans vérifications», dénonce encore le communiqué.

La société civile et les journalistes sont appelés à traiter le sujet avec responsabilité et rigueur tout en prenant compte des sentiments de la famille des deux journalistes disparus.

On rappellera que le président du SNJT, Néji Bghouri, avait dénoncé les rumeurs diffusées par certains médias et déclaré, vendredi dernier, qu’aucune donnée nouvelle à ce sujet n’a été apportée depuis avril 2015.

Y. N.

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