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Les adieux du kamikaze de Tunis interceptés 24h avant (vidéo)

Attentat-de-Tunis

Un «hacktiviste» pourrait avoir intercepté la dernière conversation du kamikaze de Tunis avec ses chefs de l’Etat islamique (Daech).

Dans unn entretien avec les journalistes de l’émission « Envoyé spécial » sur France 2, Pete (pseudonyme), un hacktiviste (hackeur qui fait de l’activisme par le moyen d’actions ou d’attaques informatiques) basé en France et qui se donne pour but de dénoncer les suspects dans les affaires terroristes, a montré qu’il sait intercepter des communications cryptées entre les jihadistes de Daêch.

Il en a présenté une, interceptée en direct, où un terroriste fait ses adieux à son chef, la veille d’un attentat kamikaze : «Voilà,  c’était nos adieux. C’est la dernière fois qu’on se parle. J’ai vu vos gars, mes frères, j’ai vu comment ils ont mis Paris à genoux», a indiqué un homme en pleurs. Son interlocuteur lui répond : «C’est toi qui vas nous manquer, on espère te rejoindre le plus tôt possible au paradis».

Au lendemain du tournage de l’émission (soit le 24 novembre), au centre-ville de Tunis, un kamikaze s’est fait exploser dans un bus de la garde présidentielle, faisant 12 morts et 20 blessés, dont 4 civils. Daêch a revendiqué l’attentat et précisé le nom de guerre du kamikaze : Abou Abdallah Ettounsi. Il sera identifié ensuite par les autorités tunisiennes: Houssem Abdelli (27 ans), un extrémiste religieux qui résidait au quartier El-Intilaqa, à la lisière ouest de Tunis.

Pete pense que la communication qu’il a interceptée, un jour avant, en présence des journalistes, était celle de Houssem Abdelli, discutant avec son chef. Il a par ailleurs promis de transmettre à la Tunisie d’autres informations qu’il aurait recueillies et qui sont relatives à cette affaire.

Pete dit transmettre au service secret du pays concerné toute information pouvant être utile dans la lutte contre le terrorisme. «Le terrorisme a évolué et les services doivent évoluer en conséquence. C’est comme lorsqu’on nous demande de déclarer des sacs suspects dans les gares, moi je déclare les gens suspects, c’est comme ça la guerre contre le terrorisme».

Y. N.

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