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6e Lauriers Hayett pour l’Enfant : Hommage aux artistes en herbe

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La cérémonie de remise des prix «Lauriers Hayett pour l’Enfant» a eu lieu samedi dernier à l’espace Mad’Art à Carthage. Des prix et de l’ambiance en sus.

Par Zohra Abid

La cérémonie a été sobre et sans fioriture et s’est déroulée dans une ambiance bon enfant. Y ont pris part, Rachid Ben Jemia, président du conseil d’administration du groupe Comar/Hayett, Hakim Ben Yedder, administrateur directeur général, Lotfi Belhaj Kacem, directeur général adjoint et de nombreux cadres de ce groupe d’assurances qui, avec ses deux pôles, Comar et Hayett, a toujours mené une politique de mécénat culturel et sportif. Etaient présents aussi des éducateurs et des hommes de culture, dont le principal souci, aujourd’hui, c’est de semer les bonnes graines pour faire face à l’obscurantisme, en prenant part aux activités associatives, éducatives et culturelles. Et les «Lauriers Hayett pour l’Enfant», qui sont à leur 6e édition en sont une, qui rassemble chaque année les petits et les grands.

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Le monde est un enfant qui grandit

La cérémonie a débuté par l’attribution des prix du concours de dessin d’enfants, organisé dans le cadre de cette édition, autour du thème de «l’école et son environnement». Les p’tits choux gagnants sont montés sur scène, matraqués par les flashes des photographes. Etourdis mais souriants, ils ont posé pour la photo souvenir avant de redescendre avec dans les bras un coffret cadeau.

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Les membres du jury.

«Encyclopédie, jeux et crayons de couleurs», a dévoilé la maman de l’un des petits, qui n’a pu attendre jusqu’à la fin de la cérémonie pour déballer le paquet cadeau. Les autres dessinateurs en herbe n’étaient pas moins excités. Dans leur fauteuil, serrant leurs cadeaux contre la poitrine, ils avaient la bougeotte. Ce n’est pas tous les jours qu’on les honore ainsi sous le regard jaloux de leurs camarades.

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Rachid Ben Jemia remet un lauréat d’honneur à Foued Hamdi, l’éducateur exemplaire.

Avant que le jury des «Lauriers Hayett pour l’Enfant» – composé de la journaliste Samia Harar, Kaouthar Attia Ridene, responsable marketing et communication des assurances Comar/Hayett, Mohamed Mokhtar Louzir, producteur, auteur, metteur en scène à la Télévision nationale, ancien chef de service des programmes pour enfants à l’ERTT et enseignant à l’ISAD, Ali Ouertani, chirurgien-dentiste, poète et critique culturel à ses heures, et Ghazi Abroug, conseiller principal en orientation scolaire et universitaire chargé de l’écoute en milieu scolaire et, surtout, poète – ne rende son verdict, les organisateurs ont rendu hommage à Foued Hamdi. C’est l’enseignant vedette, qui a métamorphosé l’école Hedi Khelil à Bousalem dont il est le directeur, en la transformant en un lieu convivial d’apprentissage, mais aussi d’art et de culture.

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Hakim Ben Yedder remet son trophée au représentant de l’association Afreecan.

Après avoir reçu son trophée sous un tonnerre d’applaudissements et un chèque de soutien à ses activités de 1000 DT, Foued Hamdi, qui est aussi poète, a tenu à déclamer l’un de ses poèmes dédié au métier d’instituteur, l’un des plus beaux au monde.

Place aux artistes

«Il n’y a pas de place pour les artistes. Toute la place est pour les artistes», a-t-on tenté de commenter, en paraphrasant un célèbre vers du poète français René Char, en voyant des créateurs et des animateurs culturels monter sur scène pour recevoir leur prix.

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Lotfi Belhaj Kacem remet son trophée à la représentante de l’association Art Vivant.

Le théâtre était, ce samedi-là, à l’honneur. Un chèque de 5000 DT a, en effet, été remis, sous les applaudissements de la salle, à l’association Art Vivant, qui s’est spécialisée dans la conception de spectacles et de manifestations théâtrales pour les enfants.

L’Association Afreecan, un projet socio-éducatif, qui vise à libérer l’esprit d’initiative citoyenne chez les jeunes, a eu, aussi, son prix, un chèque de 5000 DT.

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Une chorale de voix d’anges pour clôturer la soirée.

La cérémonie s’est terminée sur de bonnes notes, avec le spectacle musical présenté par les «petits musiciens» de la Chorale Awtar : un moment de pur bonheur qui a permis aux présents d’apprécier le talent d’un groupe de jeunes virtuoses accompagné d’une chorale de voix d’anges. Les petits ont joué comme des grands, chanté et enchanté. Et les présents, où l’on comptait de nombreux parents nostalgiques, ont repris en chœur des refrains de chansons remontant à leur tendre enfance.

Comme un sifflet de classe, l’heure c’est l’heure et la cérémonie s’est terminée comme prévue à 19H00 pile. Pour laisser place aux félicitations, poignées de mains et embrassades chaleureuses dans les coulisses.

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