Accueil » Mohsen Marzouk: Trois niveaux de traitement pour sortir de la crise

Mohsen Marzouk: Trois niveaux de traitement pour sortir de la crise

Mohsen-Marzouk
Selon Mohsen Marzouk, la crise actuelle en Tunisie exige trois niveaux de traitement, qui concernent l’exécutif, le législatif et la société civile.

Dans un post publié, aujourd’hui, vendredi 22 janvier 2016, sur sa page Facebook, Mohsen Marzouk, secrétaire général démissionnaire de Nidaa Tounes qui s’apprête à créer un nouveau parti politique, fait une analyse de la situaton prévalant actuellement en Tunisie et propose une gestion à trois niveaux.

Le premier niveau concerne le gouvernement, qui doit écouter les préoccupations légitimes des jeunes et dialoguer avec eux en vue de trouver des solutions adéquates à leurs problèmes, avec l’obligation de changer ce qui doit l’être au niveau des programmes de développement et des méthodes d’approche, qui doivent être en phase avec la réalité et les attentes populaires.

Le deuxième niveau est sécuritaire : il s’agit d’isoler les groupes impliqués dans les violences avec toute la force permise et d’identifier leurs commanditaires, tout en garantissant l’appui suffisant et la couverture politique nécessaire aux forces de sécurité pour qu’elles s’acquittent de leur tâche en matière d’application de la loi, car l’Etat doit être ferme dans la protection de la sécurité des citoyens et des biens.

Le pouvoir législatif, les partis et les organisations nationales forment le troisième niveau, toujours d’après le texte de Mohsen Marzouk, et doivent coopérer ensemble pour rétablir le dialogue social et trouver des solutions durables aux problèmes socioéconomiques, basées sur une réelle représentativité des citoyens qui doivent sentir, ainsi, qu’il y a des parties qui parlent en leur nom et défendent leurs causes. Ce n’est qu’à ce prix que l’on garantira la confiance en un pouvoir démocratique.

Il faut, surtout, éviter la situation où les gens auraient le sentiment que le pays est sans direction et que les élites politiques sont coupées d’eux, conclut le dirigeant politique. Qui se demande, ironiquement, si le temps n’est pas venu pour le chef du gouvernement d’assumer enfin toutes ses responsabilités!

Noureddine H.

Donnez votre avis

Votre adresse email ne sera pas publique.

error: Contenu protégé !!