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Lin Agora lance une filiale en Tunisie

Lin-Agora

Alexandre Zapolsky, le promoteur de Lin Agora, est un Français d’origine russe, mais qui a aussi des affinités tunisiennes par l’histoire familiale.

Par Wajdi Msaed

Ce sont ces affinités, entre autres raisons, qui ont poussé ce jeune promoteur de revenir en Tunisie, une terre où il possède aussi des racines, pour y implanter une filiale de son entreprise française, Lin Agora, qui possède déjà quatre autres filiales au Canada, aux Etats-Unis, en Belgique et au Vietnam.

La 3e voie digitale

Lin Agora, qui a vocation de promouvoir la 3e voie digitale, selon l’expression de son promoteur, aide les entreprises, institutions et gouvernements dans la mise en place de leur stratégie open source en vue d’améliorer leur productivité.

«Nous avons construit notre forte croissance, à travers 15 ans d’expériences au cours desquelles nous avons accompagné nos clients à chaque étape de leur stratégie open source, du conseil au développement, en passant par la conception et la migration», a déclaré Alexandre Zapolsky, Pdg de Lin Agora, lors de la cérémonie de lancement de la filiale tunisienne, au technopole El-Ghazala, mercredi 20 janvier 2016.

Compter sur la compétence tunisienne    

Cette filiale sera conduite par un Tunisien, Mohamed Amine Bouhlel, jeune ingénieur centralien. «Nous comptons sur les compétences dont dispose la Tunisie et sur leur savoir-faire pour la réalisation de nos projets, en comptant sur l’appui de l’Alliance franco-tunisienne pour le numérique», a ajouté M. Zapolsky, qui n’est pas peu fier d’avoir investi en Tunisie, terre d’asile de ses grands-parents.

«Je crois à une Tunisie positive et créative. Je crois à un avenir radieux pour la Tunisie et je veux participer à son développement en tant qu’entrepreneur», a encore affirmé le Pdg de Lin Agora, en soulignant sa volonté de compter sur des compétences tunisiennes.

Lin Agora Tunisie démarre avec 2 ingénieurs spécialisés en la matière (le 2e vient juste de signer son contrat d’embauche), mais les perspectives sont très ambitieuses. «Nous comptons atteindre le nombre de 50 ingénieurs au cours des 5 ans à venir. Nous avons besoin d’une étroite collaboration avec les écoles d’ingénieurs et nos portes demeurent grande ouvertes pour accueillir leurs étudiants afin qu’ils préparent leurs projets de fin d’études chez nous», a expliqué M. Zapolsky. Et d’ajouter: «Nous voulons faire de la Tunisie, non pas uniquement un site de sous-traitance, mais plutôt un modèle de créativité et de recherches et développement».

«Nous souhaitons accompagner le gouvernement tunisien dans sa transformation numérique et nous voulons faire du gagnant-gagnant en donnant le maximum de valeur ajoutée»,  a-t-il conclu.

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L’escale bizertine des Zapolsky

Les grands-parents de M. Zapolsky ont débarqué sur le sol tunisien en 1920. Ils ont  fui la Russie après la révolution de 1917 et fait partie d’un contingent de 6000 personnes que la flotte russe a débarqué à Bizerte. C’est dans ce port du nord de la Tunisie que les Zapolsky ont passé une bonne partie de leur vie avant de regagner la France au lendemain de l’indépendance de la Tunisie, en 1956.

L’arrière grand-mère d’Alexandre Zapolsky fut la première femme dentiste exerçant à Bizerte.

Le cadeau de Georges Zapolsky à son fils Alexandre à l’occasion du lancement de sa filiale en Tunisie n’est autre que ‘‘Bizerte : Dernière escale’’, un ouvrage sur l’histoire de l’émigration russe en Tunisie, écrit en langue russe par Anastasia Manstein-Chirinsky, décédée il y a 2 ans et autrefois professeur de mathématiques, qui avait formé de nombreux hauts cadres tunisiens.

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