Accueil » Al-Joumhouri : «Les adhérents sont de retour», assure Maya Jribi

Al-Joumhouri : «Les adhérents sont de retour», assure Maya Jribi

maya

Al-Joumhouri, qui a été déserté au lendemain de son échec cuisant aux élections de 2014, se porte beaucoup mieux et les adhérents sont de retour.

C’est, en tout cas, ce qu’a annoncé, hier, lundi 8 février 2016, sur Shems FM, sa secrétaire générale, Maya Jribi.

Bien entendu, Mme Jribi explique l’échec d’Al-Joumhouri aux législatives de novembre 2014 par le vote utile (anti-Ennahdha) qui a bénéficié à Nidaa Tounes, son parti n’ayant remporté qu’un seul siège, occupé aujourd’hui par Iyed Dahmani, élu dans la circonscription de Siliana.

«Les Tunisiens ont été déçus par le vote utile qui n’était en fait utile que pour ceux qui en ont bénéficié. Ils n’ont plus confiance en ce parti et plusieurs sont revenus à Al-Joumhouri, qui défend mieux leurs causes et leurs intérêts et qui tient aux valeurs de la démocratie», a déclaré Maya Jribi, qui n’a pas omis de critiquer, au passage, le gouvernement Habib Essid.

«La compétence du gouvernement ne se mesure pas à sa visibilité dans les médias ou à la multiplication des visites improvisées. Cinq ans après la révolution, les Tunisiens attendent des ministres et du gouvernement qu’ils luttent contre la corruption et œuvrent à préserver les libertés et la citoyenneté. Or, l’actuel gouvernement, même après son récent remaniement, ne répond pas aux attentes du peuple. Pour preuve, les récents mouvements sociaux dans les régions», a encore précisé la secrétaire générale d’Al-Joumhouri, tout en rejetant totalement la proposition de recourir à des élections anticipées pour sortir de la crise actuelle.

Selon elle, la Tunisie a besoin d’une nouvelle gouvernance avec une nouvelle vision et non de nouvelles élections. «Il nous faut, en revanche, un gouvernement constitué de gens compétents et qui ont des idées et des programmes clairs pour faire sortir le pays de la crise. Nous avons aussi besoin de stabilité, surtout que le pays est menacé par le terrorisme, et les élections anticipées ne sont pas une solution», a conclu Mme Jribi.

Z. A.

Donnez votre avis

Votre adresse email ne sera pas publique.

error: Contenu protégé !!