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Culture: L’archéologie commémore l’attentat du Bardo

Carthage

Des archéologues de Tunisie et d’Italie tiendront un symposium, vendredi 18 mars 2016 à Tunis, un an, après l’attaque terroriste contre le musée du Bardo.

Selon les organisateurs, cette conférence sera une occasion pour des experts tunisiens et italiens de passer en revue l’étendue de la coopération entre les deux pays, dans ce domaine, et «de rappeler avec force le rôle important de la résistance de la civilisation aux actes barbares.»

Lors de cet événement, qu’abritera l’Institut culturel italien de Tunis et qui portera le titre de «L’archéologie et la sauvegarde de l’héritage de Carthage: état des lieux et perspectives de la coopération tuniso-italienne», six campagnes de fouilles archéologiques en cours seront présentées au public.

A cette occasion, également, les participants découvriront le 20e volume de la série intitulée ‘‘L’Afrique romaine’’ qui sera «dédié aux victimes du terrorisme et au peuple de la Tunisie libre et démocratique», selon le souhait des organisateurs.

Ce volume rassemble les Actes du 20e Congrès international de l’Afrique romaine, qui s’est tenu à Alghero, en Sardaigne (Italie), les 26-29 septembre 2013, sur le thème de «Moments de continuité et de rupture: analyse de 30 années de congrès, Afrique romaine.»

«Malgré les conditions difficiles et terribles que nous avons connues pendant ces 30 années (…), nous avons poursuivi notre travail de construction de passerelles entre les deux rives de la Méditerranée, animés que nous sommes par cette volonté de contribuer à semer le rapprochement et l’espoir», a déclaré à ANSAmed un des participants au symposium de vendredi, le Professeur Attilio Mastino du département d’Histoire et de sciences humaines de l’Université de Sassari, en Sardaigne.

En outre, lors de cette journée, une présentation sera faite de l’association scientifique l’Ecole d’archéologie italienne de Carthage, un projet tuniso-italien visant «à établir des liens forts entre les institutions culturelles tunisiennes et italiennes» avec, dans une première étape, l’ouverture d’une bibliothèque publique au sein de cette école et l’organisation d’activités culturelles auxquelles prendront part des universitaires tunisiens et italiens.

Marwan Chahla

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