Nos confrères d’Inkyfada ont été parmi les 376 journalistes de 109 médias à travers le monde qui ont participé à l’enquête sur les paradis fiscaux.
Les journalistes tunisiens promettent de mettre en ligne, dans les prochains jours, les noms de plusieurs personnalités tunisiennes dont des dirigeants politiques, des hommes d’affaires, des avocats ainsi que le propriétaire d’un célèbre média, qui ont eu recours à des montages offshores pour dissimuler leurs actifs.
Tous les médias dont ‘‘The Guardian’’, ‘‘Le Monde’’, ‘‘BBC Panorama’’, ‘‘La Nación’’, ‘‘Asahi Shimbun’’ ou ‘‘Inkyfada’’, ayant participé à cette enquête, se sont donné le mot d’ordre de publier, hier, en même temps, les résultats des investigations de Mossack Fonseca, un cabinet panaméen, chargé de créer et de domicilier plus de 214.000 entités offshores, des sociétés basées dans des paradis fiscaux pour des clients dans plus de 200 pays.
Ces confrères ont fait un travail de titans pendant plusieurs mois pour visionner 11 millions et demi d’emails, courriers, contrats et extraits de comptes bancaires couvrant la période de 1977 à décembre 2015, avant de rendre public l’enquête sur les hommes corrompus dans le monde.
Les «Panama Papers» ont déjà révélé que près de 140 responsables politiques, dont des anciens chefs d’Etat et de gouvernement, ont eu recours à des montages offshores. Parmi eux, Salman Al-Saoud, roi d’Arabie saoudite, Petro Porochenko, président de l’Ukraine, Hosni Moubarak, le président égyptien déchu, Lionel Messi, footballeur, et Michel Platini, ancien footballeur et ex-président de l’UEFA.
Z. A.
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