La Tunisie ne s’est pas préparée à prendre part à la reconstruction et la réhabilitation des infrastructures en Libye.
Ces travaux dureront 10 ans, coûteront 200 milliards de dollars américains et toucheront surtout les institutions de l’enseignement et de la santé, indique un récent rapport de la Banque mondiale. Mais la Tunisie n’a jusque-là prévu aucun projet pour y contribuer et avoir sa part de marché.
C’est ce qu’a déclaré, aujourd’hui, sur Express FM, Rafaa Tabib, professeur d’anthropologie à la Faculté des lettres de Manouba et spécialiste de la Libye.
La Tunisie, qui va accueillir prochainement un haut responsable de l’Instance chargée de la reconstruction et de la réhabilitation de la Libye, ne s’est pas préparée à cette rencontre et n’a aucun projet à lui présenter pour avoir une part de l’important marché qui s’annonce, estime M. Tabib. «La Tunisie, qui jouit d’une bonne presse auprès de ce responsable, doit être en mesure de profiter de cette position. Surtout qu’elle a les moyens nécessaires notamment dans les domaines de l’éducation et de la santé», a-t-il souligné.
Dans son rapport publié samedi dernier, la Banque mondiale a estimé la restauration de la stabilité sécuritaire et politique et de la paix dans les pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord est de nature à accélérer la reconstruction des pays de la région et à y encourager l’investissement, ce qui contribuera à l’augmentation du niveau de production du pétrole, notamment en Libye.
Z. A.
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