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Pour une enquête sur le meurtre d’un universitaire tunisien en Libye

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La famille du professeur universitaire tunisien Jalel Ben Sadok Gaïed, tué par balle en Libye, appelle à l’ouverture d’une enquête sur ce meurtre.

L’universitaire, âgé de 51 ans,  a été inhumé, samedi 7 mai 2016, au village de Oudhref, gouvernorat de Gabès. Sa famille a appelé les autorités tunisiennes à ouvrir une enquête pour connaître les circonstances exactes du meurtre et pour que les tueurs soient arrêtés et traduits devant la justice.

La veuve du professeur a indiqué aux médias que des inconnus ont tiré sur son époux, le 19 avril dernier, près de son domicile, en Libye, et que les autorités libyennes ne lui ont pas donné plus d’information.

Grièvement blessé, il a été admis en soins intensifs avant de rendre l’âme, le 3 mai courant.

Jalel Ben Sadok Gaïed a suivi ses études universitaires en Russie et a la nationalité russe. Il a travaillé durant 10 ans aux Emirats arabes unis, avant de retourner à Gabès où il a entamé une carrière d’entrepreneur. Ayant fait faillite après la révolution, il a été obligé à partir en Libye pour chercher du travail.

Y. N.

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