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Exposition : Hannibal retourne à Carthage

Hannibal
Le Palais de Carthage a abrité, lundi, une manifestation historique et culturelle intitulée ‘‘Hannibal à Carthage’’.

Au menu de la manifestation, consacrée au chef militaire et homme politique carthaginois Hannibal Barca, une exposition de pièces archéologiques, inaugurée par le ministre des Affaires étrangères Khemaies Jhinaoui et son homologue italien Paolo Gentiloni.

Pièce maîtresse de cette exposition, une célèbre statue du chef carthaginois retrouvée au 16e siècle dans la ville de Capoue, en Italie, et prêtée par le Quirinal, le palais présidentiel italien.

Parmi les autres pièces exposées, un bouclier en bronze doré découvert dans l’une des tombes puniques de Ksour Essef (gouvernorat de Mahdia). Fabriqué dans le sud de l’Italie, il aurait appartenu à un officier de l’armée carthaginoise ayant accompagné Hannibal sur ces terres entre 211 et 203 avant J.-C.

Toutes les pièces devront être exposées par la suite au Musée du Bardo.

La journée a également été marquée par une conférence sur la vie du chef militaire carthaginois, donnée par le spécialiste en histoire antique Mohamed Hassine Fantar.

Hannibal avait voulu participer à l’édification d’une Méditerranée stable et solidaire, a affirmé Fantar, louant, à cet égard, «la vision clairvoyante de ce leader historique qui accordait une grande importance à la géographie».

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Mohamed Hassine Fantar au centre.

La vision d’Hannibal Barca sur un partage du pouvoir en Méditerranée entre Grecs, Carthaginois et Romains est particulièrement développée dans un traité signé en 215 avant J.-C. avec le Roi de Macédoine, a poursuivi Fantar.

160 élèves originaires des 24 gouvernorats du pays ont assisté à cette manifestation organisée à l’initiative du président Béji Caid Essebsi.

«Il s’agit d’enraciner chez les jeunes le sentiment d’appartenance nationale», a affirmé à l’agence Tap le conseiller auprès du président de la république, chargé des affaires culturelles, Hassène Arfaoui.

Cette journée s’inscrit dans le cadre d’une série de rencontres culturelles qui ont démarré, le 26 mars dernier, par une conférence conjointe donnée par le philosophe français Edgar Morin et le penseur tunisien Abdelmajid Charfi sur l’esprit face la violence.

Selon M. Arfaoui, ces rencontres ont pour objectif de «développer l’esprit critique, la création et l’ouverture sur l’Autre pour faire face à la marginalisation et l’extrémisme».

Source : Tap.

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