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Ramzi lutte seul contre le syndrome de Gilles de la Tourette

Ramzi syndrome de Gilles de la Tourette

Ramzi, qui se bat contre le syndrome de Gilles de la Tourette, avait suscité, en janvier dernier, beaucoup de compassion. Depuis, abandonné et oublié, il songe à mourir…

Le cas de Ramzi Hamza, un jeune Tunisien atteint du syndrome de Gilles de la Tourette (SGT), qui n’arrive pas à se faire soigner en Tunisie et qui de plus souffre quotidiennement des railleries par ses compatriotes, avait été médiatisée en janvier 2016.

Beaucoup de Tunisiens ont été très touchés par son histoire et promis de l’aider à se faire soigner pour qu’il puisse vivre normalement comme les jeunes de son âge et construire son avenir. Après la vive compassion suscitée, il a pu partir en France grâce à une femme qui lui a tendu la main.

Avec un visa d’un mois, il a entamé une série de soins avec des spécialistes. Mais la période de séjour étant arrivée à sa fin, il a dû rentrer en Tunisie pour ne pas rester dans l’illégalité en France.

Depuis, c’est de nouveau la décente aux enfers : ses soins médicaux ont été stoppé et le progrès qu’il avait réalisé lors de la période de prise ne charge en France a été anéanti. N’ayant pu avoir un nouveau visa pour la France, il est bloqué à Tunis et son moral est au plus bas. Ramzi, oublié et abandonné par tous, a même pensé à mettre fin à ses jours.

Voyant les portes se fermer l’une après l’autre, il a récemment imploré Dieu de lui ôter la vie pour le sauver définitivement.

«Après avoir bénéficié de la prise en charge médicale et après avoir goûté à une vie moins stressante grâce aux soins, loin des moqueries de ceux qui ne comprennent pas ma maladie et me traitent de fou, je pensais que j’allais m’en sortir, mais me revoilà bloqué, sans soins, livré à moi-même», a-t-il déploré, ajoutant : «Je ne sers à rien dans cette vie, où je ne peux ni évoluer, ni travailler ni être compris, ni même être soigné. Quel avenir puis-je avoir dans ce cercle vicieux. La mort est ma seule délivrance».

Ramzi Hamza a besoin d’aide et d’une prise en charge des autorités pour qu’il puisse poursuivre les soins qu’il a entamés et réaliser son rêve, si simple et pourtant si compliqué pour lui: «vivre normalement et dignement».

Y. N.

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