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Investissement : Les avantages et incitations inclus dans le code de la fiscalité

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Les avantages et incitations fiscaux accordés aux investisseurs seront inclus dans le projet de code de la fiscalité, en préparation au sein du ministère des Finances.

Le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Yassine Brahim, a indiqué jeudi, lors d’une séance plénière à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) consacrée au débat sur le nouveau code de l’investissement, que le ministère des Finances est en train de parachever le projet de loi sur les avantages et incitations fiscaux accordés aux investisseurs, précisant que ce département est convaincu de l’importance d’inclure ces avantages et incitations dans un chapitre spécial du code de la fiscalité, en cours d’élaboration, de manière à en présenter une vision claire et répondre aux critiques des députés à ce sujet.

D’après Yassine Brahim, le nouveau code de l’investissement vise à réduire le nombre des autorisations et la fixation de délais précis que devra respecter l’administration dans l’octroi des avantages et des incitations, la réduction de la bureaucratie étant, par ailleurs, la raison principale ayant présidé à la création de l’Instance tunisienne de l’investissement (ITI), tel que stipulé dans le nouveau code.

L’investissement privé représente 60% de l’ensemble de l’investissement en Tunisie contre 75% en Egypte et 78% au Maroc, a indiqué le ministre, ajoutant que la valeur globale des investissements s’est élevée à 16.000 millions de dinars tunisiens (MDT) en 2015, dont 8.000 MDT d’investissements privés tunisiens et de 2.500 MDT d’investissements étrangers, ce qui incite le gouvernement à accorder un grand intérêt à l’opérateur économique privé national.

Tout en soulignant l’importance des avantages fiscaux et financiers prévus dans le nouveau code pour impulser l’investissement dans les régions intérieures et encourager les jeunes à s’implanter à leur propre compte, M. Brahim a fait savoir que 26% des moyennes et grandes entreprises tunisiennes sont orientées vers le marché africain et que 25% d’entre elles se positionnent sur le marché maghrébin.

I. B. (avec Tap).

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