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Mehdi Ben Gharbia : Un élément d’équilibre dans le gouvernement Chahed

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Mehdi Ben Gharbia, ancien militant d’Ennahdha converti à la démocratie libérale, sera un élément d’équilibre au sein du nouveau gouvernement Youssef Chahed.

Nommé, samedi, ministre des Relations avec les Instances constitutionnelles, la Société civile et les Droits de l’Homme, cet homme d’affaires, député de Bizerte et président du Club athlétique bizertin (CAB) depuis 2011, est né le 19 juin 1973 à Bizerte. Il a intégré, en 1992, la Faculté de médecine de Tunis, avant d’interrompre ses études en 1994, à la suite de son arrestation pour ses activités au sein du mouvement islamiste Ennahdha, à l’époque interdit.

A sa sortie de prison, Mehdi Ben Gharbia s’est converti aux affaires et a repris une société de logistique créée par son père à Bizerte qu’il a su développer pour en faire l’un des fleurons actuels du secteur en Tunisie. Il créera plusieurs autres sociétés dans le domaine du transport et de la promotion immobilière.

Elu en 2011 à l’Assemblée nationale constituante (ANC) sur une liste du Parti démocrate progressiste (PDP), Mehdi Ben Gharbia a fondé, en 2012, l’Alliance Démocratique. Il est actuellement député du bloc social-démocrate à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).

Ce démocrate centriste, qui a pris ses distances vis-à-vis des islamistes, tout en gardant une ligne politique modéré, intransigeante sur les principes mais flexible et pragmatique pour préserver les intérêts supérieurs du pays, a préféré, au terme de plusieurs expériences, garder sa liberté de pensée et d’action. C’est pourquoi il est resté en dehors des partis politiques : une voix libre certes, mais consensuelle et portée sur le dialogue.

Il sera, on l’imagine, un élément de régulation au sein du gouvernement Chahed où il servira de relais avec une société civile dynamique et soucieuse de participer activement à la gestion des affaires publiques, par l’observation, la surveillance, la proposition et la contribution directe.

Imed Bahri

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